Bijoux régionaux

LES BIJOUX BOULONNAIS

Les Bijoux traditionnels "BIJOUX BOULONNAIS" sont disponible à la bijouterie Lambert.

La croix de Boulogne reçoit également le nom de "croix de Pardon" pour commémorer le pèlerinage de Notre-Dame-de-Boulogne. Les coquilles évoquent le produit de la pêche et les fils torsadés le cordage enroulé sur le pont du bateau. Les motifs filigranés présentent des analogies avec les bijoux espagnols du XVIIème siècle : les Espagnols occupaient à cette époque le comté de Flandre.

A Etaples, Boulogne sur Mer, Calais, Dunkerque... aux XVIIIème et XIXème siècles, les bijoux des communautés de pêcheurs et de matelots des villes du littoral sont un motif de fierté et un signe de richesse. Plutôt que d'acheter des bijoux neufs, il était fréquent de donner les anciens au bijoutier pour qu'il en fasse de nouveaux. C'est ce qu'on appelait "aller à dorlots".

La bague boulonnaise ou "noeud d'amour" se fabriquait en différentes tailles : la plus petite était celle de la fiancée, la moyenne celle de la jeune femme et la plus grosse celle des femmes "d'âge mûr".

LA COURGUINOISE

Datant de la fin du XIXe siècle, la Courguinoise était offerte par le fiancé à sa promise. De deux à quatre tours, en or massif et ornée d'une tête de serpent vers l'extérieur avec des yeux sertis de pierres précieuses ou semi-précieuse, la bague représentait un engagement. Le choix du reptile n'a rien d'un hasard, il est tout simplement lié à Adam et Eve, le fruit défendu, symbole de la tentation.

"A l'origine, c'était une tradition purement maritime. La Courguinoise était une bague de fiançailles. Lorsque le fiancé partait en mer, cela signifiait qu'il ne fallait pas toucher à sa promise".

En sommeil depuis quelques décennies, la Courguinoise ressort de son écrin. A la bijouterie Lambert, on a opté pour une bague en argent rhodié. Le yeux du serpent sont sertis de pierres grenat.